dimanche 19 juillet 2009
DALI : RENDEZ- VOUS AVEC LE COSMOS
Posté Par Erasmy , dimanche 19 juillet 2009 à 00:22 :: Communiqués
20 Juillet 1969 : On a marché sur la lune
Voici un nouvel exemple concret de l'influence surnaturelle de l'activité cosmique sur l'oeuvre révélateur de Salvador Dali. Il s'agit en la circonstance de la toile originale "L'heure de la monarchie", créée en 1969 pour décorer le plafond du palais Albéniz. 40 ans après, on mesure les troublantes circonstances des concomitances historiques.
Le Ville de Barcelone avait construit en 1929 à Montjuïc un petit palais pour rendre homage au grand compositeur catalan Isaac Albéniz (*). La vaste colline de Montjuïc est devenue célèbre en 1992 à l'occasion ees Jeux Olympiques de Barcelone. Les organisateurs avaient construit ici, à proximité du "Palacete Albéniz", l'ensemble des infrastructures sportives. Fermé au grand public, l'élégant édifice de style néoclassique est utilisé essentiellement pour des réceptions officielles. Le palais Albéniz a servi en octobre 1997 à l'occasion du mariage royal de l'infante Cristina de Bourbon avec le handballeur basque Inaki Urdangarin, qui y passèrent leur nuit de noces.
"L'heure de la Monarchie" (Dali, 1969)
Le palais Albéniz de Barcelone constitue un authentique pivot cosmique des visions daliniennes. Les particularités de ce phénomène étrange méritent d'être expliquées. En 1969 , le Maire de Barcelone avait demandé à Salvador Dali de peindre une oeuvre significative destinée à orner le plafond du vestibule du palais. L'affaire fut conclue pour le montant symbolique de 3 millions de pesetas. C'était une paille, mais Dali considérait ce travail comme un cadeau personnel à la belle métropole de sa Catalogne natale. Il commençait à peindre à Cadaqués une toile ronde de 300 centimètres de diamètre dans le but de terminer ce décor particulier avant la fin de l'été 1969. Imaginez Salvador Dali dans sa villa-atelier, assis devant son immense chevalet à poulies, brossant son tableau circulaire par 40 degrés à l'ombre. Il écoutait la radio - notamment les reportages en direct du Tour de France cycliste - tout en jetant de temps en temps un regard concupiscent vers la plage ensoleillée de la crique méditerranéenne de Port-Lligat envahie d'estivantes, venues pour bronzer. Alors que le peintre tentait de se concentrer sur la conception de sa commande artistique insolite, deux nouvelles sensationnelles tombèrent coup sur coup ...
Le 21 julllet 1969, on apprenait que l'astronaute américain Neil Armstrong, commandant de la mission Apollo 11, avait fait le premier pas sur la lune. Le lendemain, 22 juillet 1969, la radio nationale espagnole diffusait une nouvelle surprenante, selon laquelle le général Franco venait de désigner Juan Carlos de Bourbon comm son successeur. Troublé par ces annonces insolites, Dali décida de modifier son oeuvre. Il ouvrait dans le ciel lumineux du plafond une fenêtre en trompe-l'oeil, à travers laquelle on peut découvrir un croissant de la lune (voir la reproduction ci-dessus).
L"artiste ajouta également une couronne royale, placée entre les mains des danseurs de sardane illustrant le plafond. Quand le tableau mystique fut mis en place dans le vestibule du palais Albéniz le 26 août 1969, Dali choisit de le baptiser : "L'heure de la Monarchie". L'intronisation de Juan Carlos I eut lieu six ans plus tard, lorsque Franco avait disparu. Notez que le nouveau Roi d'Espagne prêta serment à la date significative du 22 novembre 1975. La mise sur orbite du jeune souverain fut conforme à une fabuleuse prédestination.
(*) A noter que Isaac Albéniz fut l'arrière-grand-père de Cécilia ex-Sarkozy, née Ciganer-Albéniz le 22 novembre 1957, jour de fête de Sainte Cécile. La famille Albéniz est d'origine catalane. Le célèbre compositeur Isaac Albéniz est né en 1860 à Camprodon dans la province de Gérone (qui est galement la province qui a vu naître le génial peintre-visionnaire Salvador Dali). A l'issue d'une brillante carrière de pianiste-virtuose itinérant, ce musicien fantasque et surdoué est mort en 1909 à Cambo-les-Bains (Pyrénées Atlantiques). J'ajouterai à titre de références chronologiques que la date du 22 novembre est chargée de faits historiques marquants : naiisances de Charles de Gaulle (22-11-1890) et du maréchal Leclerc (22-11-1902). Disparition du président René Coty (22-11-1962) et de John F. Kennedy, assassiné le 11 novembre 1963 à Dallas. La désignation d'Angela Merkel comme première femme chancelière d'Allemagne - le 22.11.2005 - s'inscrit dans cette projection chronologique comme une autre preuve de la planification divine. Le prétendu "hasard" n'est que l'effet de la Providence. Salvador Dali a réalisé en 1955 une superbe toile mystique intitulée "Sainte Cécile ascensionniste". On y voit la sainte patronne des musiciens s'élever au milieu d'un essaim de cornes de rhinocéros. Il s'agit là d'une image de la "série rhinocérontique" imaginée par Dali pour illustrer sa vision de la future mutation de la Femme émancipée, entourée de mâles surexités. Dans l'oeuvre prémonitoire du surréaliste extralucide, la corne du rhino-c'est-Eros devient un redoutable aphrodisiaque paranoïaque-critique.
Roger Michel Erasmy / 19 juillet 2009
Voici un nouvel exemple concret de l'influence surnaturelle de l'activité cosmique sur l'oeuvre révélateur de Salvador Dali. Il s'agit en la circonstance de la toile originale "L'heure de la monarchie", créée en 1969 pour décorer le plafond du palais Albéniz. 40 ans après, on mesure les troublantes circonstances des concomitances historiques.
Le Ville de Barcelone avait construit en 1929 à Montjuïc un petit palais pour rendre homage au grand compositeur catalan Isaac Albéniz (*). La vaste colline de Montjuïc est devenue célèbre en 1992 à l'occasion ees Jeux Olympiques de Barcelone. Les organisateurs avaient construit ici, à proximité du "Palacete Albéniz", l'ensemble des infrastructures sportives. Fermé au grand public, l'élégant édifice de style néoclassique est utilisé essentiellement pour des réceptions officielles. Le palais Albéniz a servi en octobre 1997 à l'occasion du mariage royal de l'infante Cristina de Bourbon avec le handballeur basque Inaki Urdangarin, qui y passèrent leur nuit de noces.
"L'heure de la Monarchie" (Dali, 1969)
Le palais Albéniz de Barcelone constitue un authentique pivot cosmique des visions daliniennes. Les particularités de ce phénomène étrange méritent d'être expliquées. En 1969 , le Maire de Barcelone avait demandé à Salvador Dali de peindre une oeuvre significative destinée à orner le plafond du vestibule du palais. L'affaire fut conclue pour le montant symbolique de 3 millions de pesetas. C'était une paille, mais Dali considérait ce travail comme un cadeau personnel à la belle métropole de sa Catalogne natale. Il commençait à peindre à Cadaqués une toile ronde de 300 centimètres de diamètre dans le but de terminer ce décor particulier avant la fin de l'été 1969. Imaginez Salvador Dali dans sa villa-atelier, assis devant son immense chevalet à poulies, brossant son tableau circulaire par 40 degrés à l'ombre. Il écoutait la radio - notamment les reportages en direct du Tour de France cycliste - tout en jetant de temps en temps un regard concupiscent vers la plage ensoleillée de la crique méditerranéenne de Port-Lligat envahie d'estivantes, venues pour bronzer. Alors que le peintre tentait de se concentrer sur la conception de sa commande artistique insolite, deux nouvelles sensationnelles tombèrent coup sur coup ...
Le 21 julllet 1969, on apprenait que l'astronaute américain Neil Armstrong, commandant de la mission Apollo 11, avait fait le premier pas sur la lune. Le lendemain, 22 juillet 1969, la radio nationale espagnole diffusait une nouvelle surprenante, selon laquelle le général Franco venait de désigner Juan Carlos de Bourbon comm son successeur. Troublé par ces annonces insolites, Dali décida de modifier son oeuvre. Il ouvrait dans le ciel lumineux du plafond une fenêtre en trompe-l'oeil, à travers laquelle on peut découvrir un croissant de la lune (voir la reproduction ci-dessus).
L"artiste ajouta également une couronne royale, placée entre les mains des danseurs de sardane illustrant le plafond. Quand le tableau mystique fut mis en place dans le vestibule du palais Albéniz le 26 août 1969, Dali choisit de le baptiser : "L'heure de la Monarchie". L'intronisation de Juan Carlos I eut lieu six ans plus tard, lorsque Franco avait disparu. Notez que le nouveau Roi d'Espagne prêta serment à la date significative du 22 novembre 1975. La mise sur orbite du jeune souverain fut conforme à une fabuleuse prédestination.
(*) A noter que Isaac Albéniz fut l'arrière-grand-père de Cécilia ex-Sarkozy, née Ciganer-Albéniz le 22 novembre 1957, jour de fête de Sainte Cécile. La famille Albéniz est d'origine catalane. Le célèbre compositeur Isaac Albéniz est né en 1860 à Camprodon dans la province de Gérone (qui est galement la province qui a vu naître le génial peintre-visionnaire Salvador Dali). A l'issue d'une brillante carrière de pianiste-virtuose itinérant, ce musicien fantasque et surdoué est mort en 1909 à Cambo-les-Bains (Pyrénées Atlantiques). J'ajouterai à titre de références chronologiques que la date du 22 novembre est chargée de faits historiques marquants : naiisances de Charles de Gaulle (22-11-1890) et du maréchal Leclerc (22-11-1902). Disparition du président René Coty (22-11-1962) et de John F. Kennedy, assassiné le 11 novembre 1963 à Dallas. La désignation d'Angela Merkel comme première femme chancelière d'Allemagne - le 22.11.2005 - s'inscrit dans cette projection chronologique comme une autre preuve de la planification divine. Le prétendu "hasard" n'est que l'effet de la Providence. Salvador Dali a réalisé en 1955 une superbe toile mystique intitulée "Sainte Cécile ascensionniste". On y voit la sainte patronne des musiciens s'élever au milieu d'un essaim de cornes de rhinocéros. Il s'agit là d'une image de la "série rhinocérontique" imaginée par Dali pour illustrer sa vision de la future mutation de la Femme émancipée, entourée de mâles surexités. Dans l'oeuvre prémonitoire du surréaliste extralucide, la corne du rhino-c'est-Eros devient un redoutable aphrodisiaque paranoïaque-critique.
Roger Michel Erasmy / 19 juillet 2009