JOURNEE DE LA FEMME (et le Vatican)
Posté par Erasmy , jeudi 7 mars 2013 à 13:36
La libération sexuelle dans les Visions de Dali :
DIEU EST AMOUR !
Quand Dali illustre les textes de Benoît XVI
A l'occasion de la Journée de la Femme, je vous communique des indications éloquentes relatives aux conceptions définies par le pape Benoît XVI dans sa 1ère encyclique de janvier 2006 sur la notion de l'Amour. Intitulée "DIEU EST AMOUR", ce texte de 120 pages (édité en 2006 en France au prix de 4,85 euros) évoque la charité chrétienne en réfutant l'interprétaion érotique du terme. L'Eglise romaine ne va jamais envisager l'ordination des Femmes, ni vouloir assouplir ses interdits absurdes sur la sexualité. Ceci concerne également le futur souverain pontif, qui sera élu en mars 2013.
Le visionnaire Salvador Dali a réalisé de multiples toiles prémonitoires annonçant une émancipation érotique impétueuse des femmes du XXIe siècle, qui va ébranler la planète et changer la société des hommes..
DIEU EST ALMOUR !
Le 11 février 2013, Benoît XVI a annoncé son renoncement au Saint-Siège, franchissant un pas historique. Face aux difficultés de la lourde tâche apostolique, le souverain pontife usé a préféré abandonner. Il ne se sentait plus la force ni l’autorité pour affronter les prélats de la Curie romaine, préoccupés par des querelles intestines et des luttes de pouvoir. Les turbulences causées par les affaires de corruption de la banque du Vatican et les scandales à répétition, suscités par la fuite des documents de l’affaire «Vaticaleaks», comme les révélations publiques du «lobby gay» ont finalement incité le souverain pontife à quitter la barque de saint Pierre, engagée sur des eaux trop agitées.
A Rome, les cardinaux se sont retrouvés cette semaine en congrégation pour repérer les «papabili» et s’expliquer sur la gestion de l’Eglise catholique, menacée dans son existence du fait de la désertion massive des croyants écoeurés. On a fini par comprendre que le Vatican n’est pas capable de s’adapter aux bouleversements considérables intervenus dans la société du XXIe siècle. Les supputations autour du profil du futur Pape vont bon train. Le conclave de mars 2013 cherchera un homme ouvert, humble, malin, solide et polyglotte, disposant d’une grande capacité d’ écoute. Il devra avoir le courage nécessaire pour modifier les positions de l’Eglise à propos de certains dogmes obsolètes, de pratiques ancestrales et des commandements ridicules soutenus par la bureaucratie vaticane.
Ce qui est sûr et certain, le prochain pape ne va pas s’attaquer à la question fondamentale de l’ordination des femmes – souhaitée par 79 % des Français (sondage Ifop/Sud Ouest du 3 mars 2013) - ni envisager l’assouplissement des pratiques sexuelles des jeunes générations, culpabilisées du fait des interdits absurdes imposés par la doctrine chrétienne. Soyons clairs, l’Eglise catholique a un grave problème avec la sexualité ! Certes, Benoît XVI s’était attaqué au dossier brûlant de la pédophilie en congédiant, au cours des huit années de son pontificat, des dizaines d’évêques, qui avaient manqué à leur voeu de chasteté. Les révélations récentes du «lobby gay» ont aggravé le malaise causé par les abus sexuels au sein de l’Eglise, tenue à respecter la pureté vertueuse.
En fin théologien et intellectuel raffiné, Benoît XVI avait publié le 25 janvier 2006 une première encyclique intitulée «Dieu est amour». Ce texte éloquent évoque le vaste champ sémantique du mot «amour», impliquant la charité chrétienne comme aussi la force divine de l’Eros grec, source de bonheur, d’ivresse et de haute béatitude (sic). La différence est essentielle entre les conceptions étriquées de l’Eglise romaine et le visions érotiques du peintre messianique Salvador Dali, chargé de propager le message rénovateur voulu par le Ciel. Le visionnaire catalan s’appuie sur des principes énoncés par Nietzsche, dont Benoît XVI cite la perception répandue du «venin» que le christianisme aurait donné à boire à l’eros, qui en serait venu à dégénérer en vice. Dali réplique par l’autre notion nietzschéenne : «Le jour où l’on se débarrassera du péché originel, la grande guérison des âmes aura lieu ! »
Vision freudienne de l'épanouissement de la Femme (Dali, 1936)
En surréaliste éclairé, Dali avait illustré en 1930 l’ouvrage de «L’immaculée Conception», consacré par Breton et Eluard à une redéfinition des 32 positions de l’amour sexuel ! En 1941, le peintre a donné au «Péché originel» une description picturale inattendue, après avoir créé en 1936 «Le cabinet anthropomorphique» d’inspiration freudienne, qui annonce la libération des femmes émancipées à travers le rejet définitif des tabous chrétiens. Benoît XVI a écrit en 2006 : «L’amour se fait chair pour sauver l’humanité» ! Il ignorait la portée de sa pensée.
L’humanité attend un nouveau message. Pour compenser la chasteté prônée par le Pape, Salvador Dali a imaginé le Clédalisme en proposant une nouvelle Religion, portée par une «génération narcissique de type angélique».
La femme "mante religieuse" de l'Angélus de Millet (reproduite 64 fois par Dali dans son immense oeuvre prophétique)
En décryptant au rayon X la toile légendaire de "L'Angélus de Millet", Dali a compris que la femme attend son heure pour écraser l'homme (devenu impuissant) telle une "mante religieuse". Le XXIe siècle sera marqué par des boulerversements fondamentaux, qui vont inaugurer une nouvelle ère de l'aventure humaine, dont les femmes seront le puissant moteur ●
8 mars 2013
© Roger Michel ERASMY, auteur du «Codex Dalianus» (Dali décodé)
Quand Dali illustre les textes de Benoît XVI
A l'occasion de la Journée de la Femme, je vous communique des indications éloquentes relatives aux conceptions définies par le pape Benoît XVI dans sa 1ère encyclique de janvier 2006 sur la notion de l'Amour. Intitulée "DIEU EST AMOUR", ce texte de 120 pages (édité en 2006 en France au prix de 4,85 euros) évoque la charité chrétienne en réfutant l'interprétaion érotique du terme. L'Eglise romaine ne va jamais envisager l'ordination des Femmes, ni vouloir assouplir ses interdits absurdes sur la sexualité. Ceci concerne également le futur souverain pontif, qui sera élu en mars 2013.
Le visionnaire Salvador Dali a réalisé de multiples toiles prémonitoires annonçant une émancipation érotique impétueuse des femmes du XXIe siècle, qui va ébranler la planète et changer la société des hommes..
DIEU EST ALMOUR !
Le 11 février 2013, Benoît XVI a annoncé son renoncement au Saint-Siège, franchissant un pas historique. Face aux difficultés de la lourde tâche apostolique, le souverain pontife usé a préféré abandonner. Il ne se sentait plus la force ni l’autorité pour affronter les prélats de la Curie romaine, préoccupés par des querelles intestines et des luttes de pouvoir. Les turbulences causées par les affaires de corruption de la banque du Vatican et les scandales à répétition, suscités par la fuite des documents de l’affaire «Vaticaleaks», comme les révélations publiques du «lobby gay» ont finalement incité le souverain pontife à quitter la barque de saint Pierre, engagée sur des eaux trop agitées.
A Rome, les cardinaux se sont retrouvés cette semaine en congrégation pour repérer les «papabili» et s’expliquer sur la gestion de l’Eglise catholique, menacée dans son existence du fait de la désertion massive des croyants écoeurés. On a fini par comprendre que le Vatican n’est pas capable de s’adapter aux bouleversements considérables intervenus dans la société du XXIe siècle. Les supputations autour du profil du futur Pape vont bon train. Le conclave de mars 2013 cherchera un homme ouvert, humble, malin, solide et polyglotte, disposant d’une grande capacité d’ écoute. Il devra avoir le courage nécessaire pour modifier les positions de l’Eglise à propos de certains dogmes obsolètes, de pratiques ancestrales et des commandements ridicules soutenus par la bureaucratie vaticane.
Ce qui est sûr et certain, le prochain pape ne va pas s’attaquer à la question fondamentale de l’ordination des femmes – souhaitée par 79 % des Français (sondage Ifop/Sud Ouest du 3 mars 2013) - ni envisager l’assouplissement des pratiques sexuelles des jeunes générations, culpabilisées du fait des interdits absurdes imposés par la doctrine chrétienne. Soyons clairs, l’Eglise catholique a un grave problème avec la sexualité ! Certes, Benoît XVI s’était attaqué au dossier brûlant de la pédophilie en congédiant, au cours des huit années de son pontificat, des dizaines d’évêques, qui avaient manqué à leur voeu de chasteté. Les révélations récentes du «lobby gay» ont aggravé le malaise causé par les abus sexuels au sein de l’Eglise, tenue à respecter la pureté vertueuse.
En fin théologien et intellectuel raffiné, Benoît XVI avait publié le 25 janvier 2006 une première encyclique intitulée «Dieu est amour». Ce texte éloquent évoque le vaste champ sémantique du mot «amour», impliquant la charité chrétienne comme aussi la force divine de l’Eros grec, source de bonheur, d’ivresse et de haute béatitude (sic). La différence est essentielle entre les conceptions étriquées de l’Eglise romaine et le visions érotiques du peintre messianique Salvador Dali, chargé de propager le message rénovateur voulu par le Ciel. Le visionnaire catalan s’appuie sur des principes énoncés par Nietzsche, dont Benoît XVI cite la perception répandue du «venin» que le christianisme aurait donné à boire à l’eros, qui en serait venu à dégénérer en vice. Dali réplique par l’autre notion nietzschéenne : «Le jour où l’on se débarrassera du péché originel, la grande guérison des âmes aura lieu ! »
Vision freudienne de l'épanouissement de la Femme (Dali, 1936)
En surréaliste éclairé, Dali avait illustré en 1930 l’ouvrage de «L’immaculée Conception», consacré par Breton et Eluard à une redéfinition des 32 positions de l’amour sexuel ! En 1941, le peintre a donné au «Péché originel» une description picturale inattendue, après avoir créé en 1936 «Le cabinet anthropomorphique» d’inspiration freudienne, qui annonce la libération des femmes émancipées à travers le rejet définitif des tabous chrétiens. Benoît XVI a écrit en 2006 : «L’amour se fait chair pour sauver l’humanité» ! Il ignorait la portée de sa pensée.
L’humanité attend un nouveau message. Pour compenser la chasteté prônée par le Pape, Salvador Dali a imaginé le Clédalisme en proposant une nouvelle Religion, portée par une «génération narcissique de type angélique».
La femme "mante religieuse" de l'Angélus de Millet (reproduite 64 fois par Dali dans son immense oeuvre prophétique)
En décryptant au rayon X la toile légendaire de "L'Angélus de Millet", Dali a compris que la femme attend son heure pour écraser l'homme (devenu impuissant) telle une "mante religieuse". Le XXIe siècle sera marqué par des boulerversements fondamentaux, qui vont inaugurer une nouvelle ère de l'aventure humaine, dont les femmes seront le puissant moteur ●
8 mars 2013
© Roger Michel ERASMY, auteur du «Codex Dalianus» (Dali décodé)