2012 : AUGURES DALINIENS
Posté par Erasmy , samedi 12 novembre 2011 à 15:20
Vers la fin d'un Monde
Que valent les prophéties ? Depuis des mois, les mouvances millénaristes annoncent des changements radicaux pour 2012 en se basant sur des interprétations ésotériques du calendrier maya. Selon les partisans de ces théories prophétiques nébuleuses, la date du 21 décembre 2012 correspondrait à la fin d’un cycle du calendrier maya, qui marquerait un bouleversement fondamental dans la conscience planétaire. Bref, le 21-12-2012 serait la redoutable date historique de la fin d’un monde et le début inespéré d’une nouvelle ère pour l’humanité.
La civilisation maya a porté une étincelante culture précolombienne (disparue) d’Amérique centrale, connue pour ses avancées dans les domaines de l’écriture, de l’art, de l’architecture et de l’astronomie. A la suite de la découverte des Mayas lors de la conquête espagnole, les évangélisateurs chrétiens venus d’Europe avaient brûlé au XVIe siècle la quasi-totalité des écrits laissés par cette fascinante peuplade. Le décryptage de quelques rares archives cachées a donné lieu à des traductions pseudo-scientifiques, contestées par d’autres chercheurs spécialisés. Des avertissements alarmistes pour 2012 alimentent actuellement des courants “new age”, auxquels les médias, le cinéma américain et Internet donnent de larges échos fantaisistes.
Pour le monde chrétien, la notion prophétique repose sur des conceptions bibliques d‘inspiration divine. Le Petit Larousse donne au terme de prophète les définitions suivantes : 1° dans la Bible, homme qui, inspiré par Dieu, parle en son nom pour faire connaître son message. 2° Le Prophète : Mahomet, pour les musulmans. 3° Personne qui annonce un événement futur.
Les prophètes bibliques, d’Abraham à Saint-Jean-le-Baptiste, en passant par Daniel et Isaïe, ont annoncé notamment la venue du Messie, à savoir Jésus-Christ, en révélant le dessein divin. Sous l’action magique du Saint Esprit, ils ont propagé des communications essentielles, destinées à réveiller les peuples dans des périodes de crise en conspuant les excès et les abus dans le but de relancer l’espérance. Le texte éloquent de l’Apocalypse, rédigé en 96 à Patmos par l’évangéliste Jean, constitue un redoutable scénario prémonitoire des bouleversements historiques, qui se réalisent actuellement sous nos yeux. Pour comprendre, il suffit de décrypter les Ecritures sans la lorgnette rétrécissante de l’Eglise romaine
D’illustres devins ont marqué l’Histoire par des prédictions stupéfiantes, qui ont ébranlé les esprits. On ne peut ignorer l’authenticité des Centuries astrologiques de Nostradamus (1503-1566), ni négliger les devises eschatologiques de Saint Malachie, parues en 1595. Selon cette fameuse «prophétie des papes», le successeur de Benoît XVI serait le dernier pape sous le nom de «Petrus Romanus». Il paraît évident qu’une Eglise affaiblie, qui continue de s’appuyer sur des dogmes désuets et des procédures de béatification absurdes, aura beaucoup de mal à mobiliser les jeunes générations et à imposer des règles de vie constructives adaptées à notre époque. La société de consommation matérialiste accorde peu de place à la spiritualité bigote.
Quant aux prophéties de Mahomet, récupérées par les fanatiques islamistes, elles nourrissent le fatalisme inquiétant des «fous de Dieu». Qui a dit que les religions sont l’opium des peuples ? Et si l’Art suppléait les religions décadentes en rendant hommage au divin Créateur par la revalorisation du culte de la beauté …. Une humanité sans croyance est promise à l’obscurantisme. La prolifération des cabinets de voyance, qui regrouperait en France 150.000 pratiquants plus ou moins crédibles réalisant un chiffre d’affaires global supérieur à 3 milliards d’euros, est révélatrice de la profonde détresse d’une société inquiète. Les politiques nous ont annoncé pour 2012 une année de rigueur et d’austérité. Allons-nous être soumis au régime sec pour éviter la faillite de l’Etat et vaincre la crise de la dette planétaire ? Voici la vraie question : que nous réserve l’avenir ?
Vision de Dali !
"Enfant géopolitique observant la naissance de l'Homme nouveau" (Dali, 1943)
Ce qu’il y a d’étrange avec la prophétie maya du 21 décembre 2012, c’est qu’elle coïncide avec la semaine sacrée de l’itinéraire dalinien. A Cadaqués, ville mythique de Salvador Dali, la célèbre église-phare Santa Maria est dédiée à Nostra Senyora de la O, dont la statue sculptée figure dans le merveilleux retable polychrome doré de style baroque. La Vierge de la O représente, en fait, Notre-Dame de l’Espérance, c’est-à-dire Marie enceinte, qui va accoucher de l’enfant Jésus. La fête annuelle est fixée au 18 décembre, à une semaine du Noël. Cette huitaine spirituelle a été marquée par des sommets dans l’activité de l’artiste inspiré Salvador Dali. Ainsi, la présentation du tableau emblématique «Le Mystique de la Gare de Perpignan» - créé à Cadaqués - a eu lieu à New York le 18 décembre 1965. Et l’ultime exposition internationale consacrée au peintre de son vivant a été inaugurée à Paris au Centre Pompidou le 18 décembre 1980. Ces coïncidences ne sont pas dues au prétendu «hasard». Elles s’inscrivent dans le fabuleux cursus de la prédestination dalinienne.
Depuis 1984, j’ai pu faire la démonstration que Salvador Dali est l’instrument de Dieu ! En quatre livres révélateurs, parus sous le label «Codex Dalianus» (Dali décodé), j’ai expliqué pourquoi l’énigmatique peintre surréaliste constitue le bras créatif de la divine Providence. Car si les religions traditionnelles ont perdu toute crédibilité, les incroyables projections historiques de l’Art divinatoire de Salvador Dali nous obligent à constater que Dieu existe. Il convient de saluer, en la circonstance, l’idée géniale de ce Dieu prévoyant d’avoir chargé un artiste mondialement connu de la diffusion d‘un nouveau message d’espoir illustré, accessible à tous. Une image parlante vaut mieux que mille mots. Salvador Dali est bien le prophète inespéré, qui répond aux attentes de l’humanité en crise.
L’analyse chronologique du calendrier de la huitaine dalinienne de décembre apporte de bien curieuses corrélations historiques. Voyons le tableau des éphémérides :
18 décembre : (1965) présentation à New York du «Mystique de la Gare de Perpignan», tableau monumental prophétique de Salvador Dali.
19 décembre : (1965) ré-élection de Charles de Gaulle à la présidence de la Ve République.
(2011) premier train TGV entre la gare de Perpignan et Figueras, ville natale de Salvador Dali.
20 décembre : (1664) Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV condamné.
(1929) décès d’Emile Loubet, président de la République française de 1899 à 1906.
(1942) naissance de Jean-Claude Trichet, président de la BCE de 2003 à 2011.
(1952) Convention sur les droits politiques de la Femme.
21 décembre : (2012) Fin d’un monde, selon la prophétie du calendrier des Mayas.
(1879) naissance de Josep Staline, secrétaire du parti communiste, dictateur soviétique.
(1894) condamnation du capitaine Alfred Dreyfus et déportation à Cayenne.
(1958) Charles de Gaulle devient 1er président de la Ve République.
22 décembre : (1641) décès de Sully, surintendant des Finances et ministre de Henri IV.
(2001) Hamid Karzaï devient à Kaboul chef du gouvernement afghan aux ordres des USA.
23 décembre : (1790) naissance de J.F. Champollion, égyptologue, décrypta les hiéroglyphes.
(1925) naissance de Pierre Bérégovoy, premier Ministre de la France. Suicide le 1er mai 1993.
(1925) naissance d’Albert Jacquard, biologiste et scientifique visionnaire.
(1953) René Coty est élu président de la République française.
(1967) naissance de Carla Bruni, mannequin et chanteuse, épouse de Nicolas Sarkozy.
24 décembre : (800) couronnement de Charlemagne.
(1942) assassinat de l’amiral François Darlan, ancien ministre de la Marine à Vichy.
(1992) décès de Peyo, dessinateur, inventeur des Schtroumpfs
25 décembre / Noël : (496) baptême de Clovis, roi de France
(1635) décès de Samuel de Champlain, colonisateur français, fondateur du Québec.
(1977) décès de «Charlot», Charles Spencer Chaplin, réalisateur des «temps modernes».
(1983) décès de Juan Miró, peintre catalan proche de Salvador Dali.
La «semaine dalinienne» (18 au 25 décembre) comporte une multitude significative de références révélatrices. Les indications concernant Clovis et Charlemagne nous ramènent aux origines de la nation française. Et les indices relatifs aux élections présidentielles de René Coty et de Charles de Gaulle constituent un lien direct avec la fondation de la Ve République. Il semble inutile de commenter l’apparition de Carla Bruni. L’interprétation de ce faisceau d’événements symboliques, réunis autour de la «date-clef» de la prophétie maya, m’incite à affirmer de l’année 2012 sera marquée d’une forte connotation française. L’élection présidentielle du mois de mai s’annonce d'ores et déjà comme une occurrence historique.